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Respectez les animaux
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31 octobre 2012

Des alternatives aux tests sur les animaux existent!

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LES TESTS SUR LES ANIMAUX ? NON ! DES ALTERNATIVES EXISTENT !

Plus fiables, moins coûteuses et aux résultats plus rapides, les méthodes substitutives présentent aussi l’avantage d’être éthiques et de bénéficier de technologies à la pointe du progrès. One Voice milite pour l’utilisation et le développement de ces méthodes.

Cultures de cellules, de tissus, d’organes, recours à des micro-organismes, biologie moléculaire, études de tissus post-mortem, simulations sur ordinateur, études statistiques et épidémiologiques sur les populations, recherche clinique sur patients volontaires, dissection virtuelle et même biopuce… Aujourd’hui, des méthodes alternatives existent pour tester la toxicité de la quasi-totalité des substances. Compte tenu des progrès scientifiques et techniques, il semblerait que seule manque la volonté politique, indépendante des lobbies, pour que tous les tests sur animaux soient remplacés par ces méthodes, non seulement plus fiables, plus rapides et moins coûteuses mais aussi respectueuses des êtres vivants.

Pour le droit à un choix éthique
Donner la possibilité de refuser de pratiquer des dissections sur des animaux vivants ou morts pour des raisons morales relève aussi des actions menées par ONE VOICE en faveur du développement de méthodes alternatives. Lycéens, étudiants, chercheurs n’ont pas, en effet, d’autres choix que de pratiquer les expériences entrant dans leurs cursus ou leurs recherches, même si cela est contraire à leur éthique. Or, si les expériences doivent être pratiquées sur des animaux morts et que celles-ci sont interdites dans les collèges et lycées, force est de constater que la loi n’est, dans bien des cas, pas respectée. À l’instar de l’Italie (depuis 1993) et d’Israël (depuis 1999), ONE VOICE fait pression sur les pouvoirs publics pour doter la France d’un même dispositif législatif de droit à « l’objection de conscience à l’expérimentation animale ».

Plus de moyens
À l’heure actuelle, quand 3 milliards d’euros sont dépensés en Europe pour l’expérimentation animale, seuls 12 millions d’euros sont consacrés au développement d’alternatives. Il est clair que pour développer des méthodes de pointe, la recherche en la matière doit être dotée de plus de moyens que ceux mis à la disposition de l’expérimentation animale. Convaincue que seules ces méthodes sont celles d’une société éthique, non violente et de progrès, One Voice a d’ailleurs financé la démonstration de la réelle efficacité du test de la Toxicogénomie. Celui-ci permet d’étudier les effets toxiques de substances chimiques sur les gènes d’une cellule, autrement dit « la toxicogémonique équivaut à s’installer dans la salle de contrôle de la cellule -le noyau- pour y observer une sélection de gènes dont la transcription a été affectée par un produit chimique. » Ce test figure désormais sur la liste des tests accrédités par la législation européenne.

Des méthodes reconnues par la législation européenne
Sur le plan légal, la commission européenne a déjà doté l’UE de lois encourageant le développement des méthodes substitutives qu’elle a reconnues dans sa Directive 86-609 – Article 7.2. Une liste de protocoles alternatifs validés par l’UE est publiée et régulièrement mise à jour. En 2003, l’Union européenne a interdit, par étapes avec généralisation à horizon 2013, l’utilisation des tests sur animaux pour la mise au point des produits de beauté (Directive 93). Néanmoins, les propres membres de l’UE bafouent l’hégémonie des lois européennes, telle la France qui ne se donne pas les moyens du progrès et qui reste sourde à la voix des citoyens qui ce sont exprimés en faveur de l’interdiction des tests sur animaux pour les cosmétiques (6 millions de signatures déposées à la Commission européenne). La plupart des anti-corps monoclonaux utilisés par la recherche et dans le traitement de nombre de maladies, le diabète par exemple, peuvent être produits par des méthodes in vitro. Si certains pays ont interdit la méthode de l’ascite*, source de grandes souffrances pour la souris, celle-ci continue à être utilisée notamment par la France.
Dans ces conditions, et en dehors des rappels à l’ordre et des sanctions, il semble que seul le choix des citoyens consommateurs en faveur de produits certifiés « non testés sur les animaux» incitera les gouvernements et les firmes à revoir leur politique de recherche. C’est dans ce sens, que One Voice a co-développé le standard « sans cruauté » et lancé son propre label, qui permet de certifier que les produits, ou les ingrédients les composant, n’ont fait l’objet d’aucun test sur les animaux.

* Méthode qui consiste à injecter un produit dans l’abdomen de la souris pour qu’elle produise l’ascite qui sera ponctionnée pour en récupérer les anticorps. Cette méthode très douloureuse pour l’animal peut entraîner la mort.

Quand 3 milliards d’euros sont dépensés en Europe pour l’expérimentation animale, seuls 12 millions d’euros sont consacrés au développement de méthodes substitutives.

Méthodes non testées sur animaux en toxicologie :
Des milliers de méthodes in vitro et de technologies informatisées sont susceptibles de remplacer les tests de toxicité sur les rats, les chiens, les lapins et les singes (tests qui n’ont jamais été validés scientifiquement et qui causent de grandes souffrances à ces animaux) :
- Capacité d’irriter l’œil – EpiOcular et Eyetex, pour remplacer le test de Draize.
- Corrosion cutanée – Essai Corrositex, plutôt que la mise à l’essai de substances sur la peau rasée et éraflée d’animaux vivants.
- Absorption percutanée – test de pénétration cutanée in vitro utilisant de la peau humaine ou animale de spécimens vivants ou morts.
- Mutagénicité – La combinaison de trois tests in vitro permet de démontrer le pouvoir mutagène sans le recours à des animaux.
- Phototoxicité – Test 3T3 de captation du rouge neutre; l’Union Européenne a accepté la validation de ce test, qui mesure le potentiel toxique des cosmétiques lorsqu’ils sont exposés à la lumière du soleil.
- Cancérogénicité –Certains systèmes cellulaires et modèles informatiques aident à prédire le pouvoir qu’ont les produits chimiques d’entraîner le cancer.
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